Créé par | Ben Renault, Chloé Blondel |
Illustré par | Ben Renault |
Édité par | Enigami |
On peut y jouer | De 1 à 5 personnes |
Une partie dure | Environ 2 heures |
Type de matériel | Du matériel original |
Difficulté | Simple |
Ça se joue | Très bien à 2, En coopération |
Déjà un mot sur l'édition en elle-même : une grosse boite inutile remplit à moitié de vide! En ouvrant le joli boîtier vous aurez la surprise de ne découvrir qu'une enveloppe A4 scellée, surélevée par un bout de carton. Rien qui ne justifie une boîte aussi grosse, d'autant que l'enveloppe est presque plus efficace dans le côté "enquête interdite".
Bref gros point noir à l'éditeur qui pense sûrement plus à la mise en avant de son produit qu'à l'économie potentielle pour tout le monde (et la planète).
Passé cette déconvenue le contenu reste de qualité, entre fac-similés de carnets, de journaux, de compte-rendus et procès verbaux, vraies photos de la scène de crime à analyser, liens internet pour du contenu vidéo et audio (ainsi que de vrais faux sites internet!), et même des objets sous scellés.
Le tout est très immersif et donne vraiment envie de se plonger dans l'ensemble.
L'enquête en elle-même reste convenue, on écoute et lit les différents témoignages et le tout repose surtout sur l'observation et la mise en corrélation des différentes informations, rien de difficile donc... Ce qui tend un peu à rendre ridicule l'info initiale qui ouvre le jeu, à savoir que la police n'a pas réussi à résoudre l'enquête.
Je veux bien que la suspension d'incrédulité soit un minimum nécessaire pour ce type de jeu, mais ça m'a plusieurs fois fait tiquer de constater qu'il s'agissait simplement de confronter deux témoignages pour relever les incohérences. On est loin de se sentir brillants en découvrant des informations supposément "cachées", alors que d'autres enquêtes du même type arrivent à donner cette sensation.
Nous avons résolu l'enquête en 2h (la boîte annonce entre 1h30 et 3h), en étant deux, ce qui est donc correct. La bonne idée réside dans le fait de devoir envoyer ses conclusions par mail et d'attendre la réponse, ce qui rajoute au côté immersif de la chose.
Une enquête sous scellée avec un matériel de qualité donc, mais qui est loin de demander un investissement mental très poussé (la thématique très terre-à-terre d'un meurtrier à retrouver parmi plusieurs profils n'aide peut-être pas).
Petit point positif : le jeu ne demande jamais de noter sur les documents, de déchirer ou de faire quoique ce soit avec le matériel. On peut donc prêter ou revendre sans problème l'enquête une fois terminée.
A recommander surtout à des gens voulant s'initier à ce type de jeu (et encore une fois : gros point noir sur l'édition)
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